Les lives report vintage. Episode 1

Publié le par peinthure


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Berlin Beach Break.

Le 8 aout 2010

am Strandbad Grünau

Line up : Domenico d’Agnelli ; Rebekah Aff ; Andre Galluzzi ; Magda ; Richie Hawtin

 

Bon j’ai complètement laissé ce blog à l’abandon depuis que j’ai récupéré une connexion internet normale (paie ton paradoxe), mais c’est parce que je préfère être totalement improductive sur Facebook, plutôt que de raconter ma vie à mes amis J.

Quoi qu’il en soit, j’ai décidé de reprendre un peu tout ça en main et pour me tenir à une contrainte d’écriture régulière, au lieu de vous faire part de mes états d’ames sur les brocolis à la bechamel et les cours de droit de la concurrence en Allemand, vous trouverez ici des comptes rendus de quasiment tous les concerts où je me rends. Comme ça en plus je fais genre je tiens un blog culturel.

Bon ça fait trois mois que j’ai pas posté une ligne ici donc j’ai pas mal de retard mais le vieux c’est vintage et le vintage c’est classe non ?

Commençons donc sans plus tarder avec mon récit façon héroico-vantard de la Berlin Beach Break Party lors de laquelle j’ai ouvert la boite de pandore de la teuf berlinoise…

Tout commence par la rencontre à l’auberge de jeunesse d’Alexandra et Léo, deux Français en vacances, venus ici en bagnole et décidés à rester jusqu’à plus de sous. Tout se poursuit par la rencontre fortuite de Léo avec Niels, un vieux pote à lui, depuis le début de l’été à Berlin dont il a fait sa ville d’adoption et qui lorgnait sur cette fête depuis quelques semaines. « Attends y a Magda et Richie Hawtin c’est IM-MAN-QUA-BLE ! En plus c’est une fête le dimanche en journée, c’est les vraies pures teuf de Berlin l’été, c’est celle où tous les Berlinois se retrouvent parce qu’ils savent que y a pas trop de touriste et blablabla… ». De toutes façons, c’est pas comme si on avait autre chose à faire alors on accepte de faire pêter la tirelire (18€ l’entrée tout de même, pour Berlin, ça fait mal) pour remuer du cul sur des beats electro minimale en plein soleil, sur une plage au bord d’un lac. L’enfer quoi…

 

Olivia, une amie d’enfance de Niels nous avait rejoint pour le week-end et on s’était fixé comme objectif de partir à 13h. Evidemment à 14h on est toujours les yeux collés, au café sur la terrasse de l’auberge et on arrive donc sur les lieux saints vers 15h/16h, au début du set d’Andre Galluzzi.

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On est pas tous dans le même mood, les garçons partent à la bière, les filles fument au bord du lac. J’arrive pas à motiver grand monde pour faire trempette… On alterne chacun de son côté entre le bar, la plage et le dance floor pendant un petit moment et puis on voit débarquer Niel et Léo, excités comme des gamins de 13 ans devant un film porno qui nous racontent une histoire incompréhensible avec une meuf du bar 25, Hitler, du maquillage, des gateaux et une voiture. On finit par comprendre qu’en fait une des nanas qui filtrent les entrées au Bar 25 (haut lieu de la fête à Berlin) et qui est réputée pour être une grosse pute, d’où son surnom Hitler der Tür (= Hitler de la porte), leur a demandé la permission d’utiliser le rétroviseur intérieur de la voiture (dans laquelle ils étaient pour manger des gâteaux) afin de pouvoir se remaquiller. Apparemment elle était droguée à mort, elle arrêtait pas de râler et elle a fini par se barrer pour trouver une plus grosse voiture à un miroir plus grand. On se regarde avec les filles, un peu perplexe du caractère glorieux que les garçons semblent accorder au fait qu’une connasse cockée aie voulu se remaquiller dans leur bagnole. Mais apparemment c’était très glorieux parce que ça leur a fait la journée et les deux jours d’après aussi.

 

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Arrive le set de Magda, meilleur beat et meilleure ambiance que le précédent. Normal c’est la star de la soirée avec Richie Hawtin. Et puis on a eu le temps de s’imbiber, malgré le prix de la bière (3,50€ les 30cl). Les garçons bavent parce qu’elle est mignonne et qu’elle mixe bien. Le soleil se couche tout doucement.

 

Magda cède la place à Riche Hawtin vers 20h, et c’est la folie.

Un pur moment de bonheur. Ciel entre chien et loup. Les gens chauffés à blanc par le précédent set. DJ virtuose. On regrette pas une seule seconde le prix qu’on a payé.

 

A 23h30 extinction des feux, la nuit est tombée, on est complètement cassés (parce qu’on avait quand même fait la fête jusqu’à pas d’heure la veille au Sucide Circus hein ?) et après quelques coups (à boire) sur la terasse de l’auberge on est allés gentillement se coucher, le sourire au lèvres, repus…

Publié dans Live reports

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