Les lives report vintage. Episode 2

Publié le par peinthure

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*nom inconnu*

Le 25 août 2010

am Bassy Cowboy Club

Line up : 4 groupes dont je suis pas foutue de me rappeler

 

Vous l’attendiez avec un impatience incontrôlée, le voici, le voilà l’épisode 2 de mes superbes live report à la bourre !

 

Tout commence par l’arrivée à Berlin de mon amie Chaya. Chaya est une jeune fille dynamique mais surtout qui nourrit une passion intarissable pour beaucoup de choses mais avant tout (elle est compliquée cette phrose hein ?) pour les années 60 (1960 s’entend). C’est donc tout naturellement qu’elle s’est retrouvée après à peine une semaine dans la capitale dans ce lieu dont ce blogueur que je ne connais pas mais que mon amie Lorraine m’a judicieusement conseillé vous vantera les mérites mieux que moi. (c’est bon cette phrase est finie vous pouvez reprendre votre souffle).

« Allo Pauliiine, soirée brulesque au Bassyyyy, j’y vais avec des amiiis. Vieeeens ! ». Comme dit précédemment, c’est pas comme si j’avais autre chose à faire alors j’accepte et en jeune fille polie je propose à mon colloc de venir. (C’est à ce moment que je place subtilement qu’entre le 8 et le 25 aout, je me suis trouvé un appart. C’est d’ailleurs à peu près la seule chose que j’ai réussi à faire rapidement ici. Donc voilà, que vous sachiez pour la suite, je crèche dans une WG de 4 personnes. Mes trois collocs sont Stefi, 29 ans, professeur de français et de chimie, Dennis, 34 ans, web designer, et Robert, 32 ans, cuisinier qui possède la caractéristique singulière d’habiter 99,9% du temps chez sa copine, ce qui fait qu’on vit surtout à 3 dans l’appart. Ce qui fait aussi qu’en fait jusqu’au mois d’octobre j’ai habité dans sa chambre (qui est une caverne d’Ali Baba des bizarreries puissance mille, comment c’était trop bien) parce que la chambre que j’occupe désormais était toujours habitée par son ancienne locataire, Olivia, âge inconnu, architecte.) Comme vous êtes tous des thésards en mathématiques logiques vous avez déjà déduit que le colloc qui m’accompagnait était Dennis vu que les autres sont soit pas là soit sont « ma » colloc. J’avais aussi invité mon ami italien rencontré à l’auberge Lorenzo, 26 ans, pizzaiolo/barman. Nous retrouvons donc Lorenzo en retard (lui hein pas nous je vous rappelle que j’étais avec un Allemand, faut pas déconner non plus) et en plus je me souvenais plus de l’adresse du « Paddy Club ». Autant vous dire qu’on était mal barrés. Après avoir infructueusement descendu puis remonté la Schönauser Allee du numéro 26 au numéro 176, nous nous sommes décidés à mettre notre orgueil dans notre poche et à envoyer un message de détresse à Chaya et ses amis. Nous avons donc à nouveau marché 500 mètres pour trouver le métro Rosa Luxembourg Platz où Louis est venu nous chercher pour nous mener… au club qui était juste sous notre nez depuis 10 min (temps passé à attendre sur des marches à se raconter nos conneries de jeunesse une réponse à notre Message in a Bottle). Avant d’entrer il a encore fallu attendre que Louis et Anita aient fini de réparer à coup de super glue les sandales compensées de Chaya dont la semelle avait décidé que c’était plus fun de s’autonomiser.

Dans tout ça on avait raté le début et on débarque donc au milieu du set du One Man Band aus Nouvelle-Zélande (c’est le seul nom dont je me souvienne et comme par hasard il faut qu’il y ait mille crétins qui aient décidé de faire des groupes tout seul et de s’appeler comme ça). Le type était impressionnant. La coordination des instrus (principalement guitare et batterie mais aussi synthé et harmonica) était imparable, mais le set a été assez perturbé par l’étroitesse de la scène et les velléités suicidaires de la cymbale de gauche qui nous a fait une tentative au milieu de quasi chaque chanson.

 

Le temps que le deuxième groupe se mette en place, on va boire des coups dans le salon fumeur dans lequel officie une énorme voyante très maquillée et mi-chauve pour un prix un peu trop élevée pour Chaya qui se serait bien laissée tenter par une petite partie de tarots. En attendant, ça reste un bon spectacle. Je bave sur les tatouages des serveuses et c’est le moment d’y retourner. Ragaillardis par l’al… le coca-cola bien entendu, nous tombons nez à nez avec un groupe de rock qui remplit son office ni pas assez, ni trop bien mais qui nous bluffe par l’apparence physique de deux de ses membres. En effet, le bassiste semble être le frère jumeau de Jean Dujardin sauf que lui, il serait né au proche orient. Et le guitariste est d’une maigreur défiant toutes les lois de la biologie (Il est encore vivant ?!) et de la physique (Il tient vraiment debout sans muscles ?!), mais il a les cheveux longs et la machoire en avant alors je kiffe.

 

Voilà c’était bien c’est le moment de retourner se ressourcer au petit salon. Louis s’enflamme sur Napoléon et Lorenzo bois du mauvais vin. L’un dans l’autre c’est l’heure d’aller voire le dernier groupe jouer.

 

En fait on nous avait pas dit, mais à partir du quatrième concert la porte du petit salon se transforme en vortex spatio-temporel qui débouche tout droit sur le cerveau de David Lynch. On réalise vraiment dans ce concert que les lumières sont rouges et que le show burlesque annoncé se résume en une mauvaise danseuse en robe à franges trop courte, lascivement appuyée contre une barre en métal. Une grande chanteuse brune perchée sur des souliers de rubis qui n’a pas encore complètement réussi à maitriser les effets de sa voix entre velours asphyxié dans les graves et éraillement dans les aigus. Un guitariste déguisé en Spok. Un bassiste qui tire la langue tout le temps et un batteur effrayant. Dennis, fan inconditionnel de Twin Peaks est aux anges. Moi j’apprécie. Mais le reste de la sale venu pour écouter du rock’n’roll est moins tolérant. Il faut dire que le show est un peu soporifique tout de même quand même, du coup pas beaucoup d’applaudissements à la fin des chansons et le groupe, vexé s’en va au bout d’une dizaine de morceau (de 5 bonnes minutes chacun tout de même) sans demander son reste.

 

Lorenzo était déjà rentré se coucher, Dennis décide de le suivre. Louis, Anita, Chaya et moi préférons rester encore un moment car le DJ est très très bon. Puis on sort boire des coups sur la terrasse. On rencontre une toulousaine qui s’est fait tatouer le nom du groupe de son ex sur le bras sur un coup de tête et qui regrette pas. La tatoueuse du White Trash qui à un beau t-shirt et qui demande du feu. Un jeunot complètement ivre qui ne déplait pas à Anita. Et la patronne du Bassy qui nous dit que c’est l’heure de fermer.

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A bientôt pour de nouvelles aventures !

 

Remarque n°1 : J’ai un appareil qui prend des super mauvaises photos dans la pénombre et j’aime pas agresser les groupes avec mon flash alors, veuillez excuser la piètre qualité des images.

 

Remarque n°2 : Si toutefois vous vouliez quand même les utiliser pour un but quelconque ATTENTION !!! les gens qui sont dessus ne m’ont signé aucune décharge et n’ont pas forcément envie de se retrouver n’importe où, où que ce soit. Eux pourront donc vous faire un procès sur le fondement du droit à l’image (c’est tendance) et je les soutiendrai parce que sinon ils me feront la gueule et qu’en fait pour la plupart c’est mes potes alors j’ai pas envie de me fâcher. Donc abstenez vous pour les portraits, voilà. Pour les paysages, faites ce que vous voulez mais prévenez moi, j’ai ma petite fierté, j’aime bien savoir.

 

(Comment j’me la pète en croyant qu’il y a des gens que je connais même pas qui vont venir lire ce blog. Hanlala…)

Publié dans Live reports

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